La dernière des Stanfield, Marc Lévy. Robert Laffont / Versilio, 04/2017. 464 p. 21,90 €

Eleanor-Rigby, du nom d'une chanson des Beatles, est une jeune Londonienne, journaliste au National Geographic. Un jour, elle reçoit une lettre anonyme évoquant le passé trouble et probablement criminel de sa mère, décédée quelques mois plus tôt. Une semaine plus tard, elle reçoit un deuxième courrier, très laconique, où on lui donne rendez-vous dans un bar de Baltimore, aux Etats-Unis. Au même moment, George-Harrisson, un jeune ébéniste québécois, reçoit deux missives identiques. Sa propre mère vit encore mais, devenue démente, séjourne désormais en hôpital psychiatrique. Eleanor et George se rendent tous deux au rendez-vous, et font connaissance, puisque le mystérieux auteur des lettres n'est pas là...

Eleanor-Rigby et Georges-Harrisson, non, on ne rigole pas. Marc Lévy n'a peur de rien, y compris de monter cette histoire parfaitement improbable où les deux mères incarnent, dans leur prime jeunesse, de véritables Bonnie and Clyde. L'enquête que mènent les deux héros est poussive, orchestrée de loin par un historien revêche qui tire toutes les ficelles.

A lire sans déplaisir, si l'on fait fi d'une intrigue inutilement complexe et d'une histoire un peu longuette.

 

Catégorie : Détente / ados

Etats-Unis / famille / secret /

Posté le 22/06/2017 à 17:02