Seconde humanité, Adrien Mangold. L'Homme sans nom, 02/2018. 147 p. 19,90 € **

        Année 100 après le Grand Bleu, c'est-à-dire la catastrophe écologique qui a vu les terres recouvertes par les Océans et fait des milliards de victimes, un virus s'échappe d'un laboratoire et contamine la population à une vitesse stupéfiante. Les gens décèdent en 72 heures, dans d'atroces souffrances. César Sefria, directeur du laboratoire, qui venait tout juste de se marier perd sa femme. Pas le temps de faire son deuil il est accusé d'être responsable de la pandémie et chargé de trouver un antidote. A court d'idées, il lit un manuscrit qui raconte comment s'est passé le Grand Bleu et présente le destin de quatre personnages, espérant y trouver la clé qui lui permettra de sauver le monde.

        Ce récit regorge de trouvailles, qu'il s'agisse d'architecture, de mode de vie ou de personnages. Au risque de s'y perdre, d'autant plus que les péripéties ne manquent pas. De plus, le choix d'insérer en plein milieu de l'histoire un autre récit qui a lieu 100 ans plus tôt fait complètement perdre de vue l'intrigue principale. Le tout paraît confus, d'autant plus que le roman est desservi par une langue maladroite, parfois ampoulée, avec des erreurs de concordance des temps et des fautes d'orthographe inadmissibles, comme celle d'écrire "chaire" pour la chair et les os.

 

Catégorie : Anticipation

catastrophe / inondation / virus / épidémie /


Posté le 12/10/2020 à 16:51